J’ai commencé à rédiger mes textes vers l’âge de 21 ans. Et publier mes ébauches sur Wattpad, comme beaucoup de débutants dans l’univers de l’écriture.
J’ai fini par mettre en pause longue durée cette nouvelle passion, pour me concentrer sur mon nouveau job, seulement un et demi après. Et finalement l’année dernière, j’ai eu envie de reprendre tout doucement cette passion que j’ai pour l’écriture.
Ses années sabbatiques m’auront quand même permis de ne pas manquer d’idées pour mes prochains manuscrits durant les années futures. Je compte pas moins de 10 histoires qui espèrent voir le jour.
J’essaye de me libérer du temps pour transcrire mes histoires, entre mon travail principal et ma vie de famille. C’est pourquoi je ne pourrais pas publier plus d’un ou deux manuscrit(s) par an. Je ne souhaite pas, du moins pour l’instant, en faire mon métier. Je souhaite seulement vous faire découvrir mon univers à travers mes manuscrits.
Je prends le temps d’écrire mes livres, sûrement plus que d’autres auteurs, pour trouver les bons mots et travailler la fluidité de mes textes. Je pense que ma dyslexie me ralentit par rapport à d’autres personnes, malgré mes nombreuses années à travailler dessus, sur ma vitesse d’écriture.
Durant mon enfance ce handicape me pénalisait énormément, jusqu’à l’âge de 14 ans, j’étais incapable de lire plus d’un paragraphe sans que mon cerveau mélange les mots.
C’est seulement à l’âge de 15 ans que j’ai réussis à lire mon premier livre en entier « La vie à reculons de Gudule », il m’aura fallu un mois pour lire ses 190 pages.
À partir de ce moment, ma vie a pris un nouveau tournant. J’ai continué à lire un livre après l’autre, augmentant progressivement le nombre de pages. Et plus, je lisais des romans et plus mon rythme de lecture augmentait. Pour finir par lire entre 200 à 300 livres par an (avant l’arrivée de ma fille). Actuellement, je tourne plutôt autour de 100 livres par an.
Il m’aura fallu une quinzaine d’années avant que je découvre que j’adorais me plonger dans les histoires transcrites sur papier. J’ai voulu à mon tour écrire mes propres histoires, malgré mon handicap. Et je peux dire aujourd’hui haut et fort, que la dyslexie n’est pas une faiblesse, mais une force qui faut savoir travailler ! Car elle est ma force, dans la persévérance, la débrouillardise, la facilité de se remettre en question, l’adaptation, et l’apprentissage de la confiance en soi.
J’espère de tout cœur que mes prochaines histoires vous séduiront, autant que je mets à cœur à les retranscrire toutes mes idées.
Le petit mot pour la fin, ne laissez pas les difficultés et vos peurs prendre le dessus sur vos envies.
Amanda B.V
Heureuse 😂 d'être tombé sur ton blogue et de te découvrir toi, ton vécu et de te dire, que j'admire ta détermination face à la dyslexie, en tant que qu'adolescent, tu dois faire face à beaucoup de choses, alors sentir que l'on a peut-être un problème et ne pas pouvoir mettre le doigt dessus, doit être frustrant 😤. Mais tu ne t'ai pas laissé aller, au contraire, tu as trouvé le moyen de contourner cela avec de la détermination et de l'entraînement et te voilà passé d'un livre ar an a une certaine et écrivain à ces heures perdus. Chapeau bas 🎩👇Fatiha.
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